À l’occasion de la Journée Internationale du Jeu, créée par les Nations Unies et célébrée le 11 juin, la Fédération Française des Industries Jouet Puériculture, le COFRADE et ses 150 associations partenaires dressent un état des lieux du jeu en France. Ensemble, ils appellent à replacer le jeu au cœur du quotidien des enfants et des familles. 

Depuis toujours, le jeu fait partie intégrante de l’activité humaine. Il a traversé les époques, les cultures, et prend des formes multiples. Il n’est pas qu’un simple divertissement : le jeu est un élément essentiel du développement, à tout âge. Il contribue au développement physique, mental, émotionnel et social, et cela à chaque étape de la vie.
Chez l’enfant, le jeu permet d’explorer le monde, de le comprendre et de s’y projeter. Chez l’adulte, bien que cela soit parfois sous-estimé, le jeu garde toute son importance. Il réduit le stress, stimule la créativité et renforce les relations interpersonnelles. Encourager le jeu dans notre quotidien – qu’il soit structuré ou spontané – est donc essentiel pour cultiver le bien-être et favoriser une croissance continue. 

Le jeu à l’école : un outil pédagogique important
Les jeux ont également toute leur place dans le monde scolaire. Ils apportent des bénéfices concrets : amélioration de la concentration, stimulation de la mémoire, et démocratisation du savoir. C’est dans ce contexte qu’émerge la gamification, une méthode pédagogique innovante qui s’appuie sur les motivations intrinsèques de l’être humain : autonomie, engagement, responsabilisation, sentiment d’appartenance… Le jeu capte aussi l’attention en mobilisant la curiosité, l’esprit de compétition et le besoin de progresser des élèves.  

Cependant, il est difficile d’ignorer l’importance croissante des jeux vidéo, reconnus comme le 10ᵉ art par le ministère de la Culture depuis 2006. Ils font l’objet de nombreux débats concernant leur impact sur les jeunes. D’un côté, ils développent des compétences telles que la résolution de problèmes, et dans le cas des jeux multijoueur, ils renforcent les capacités de collaboration et de socialisation. De l’autre, leur usage excessif peut avoir des effets négatifs : baisse de la concentration, troubles du sommeil, risques de dépendance, et influences comportementales préoccupantes. 

Finalement, dans un monde ultra-connecté, il est plus que jamais nécessaire de rendre aux enfants un temps quotidien de jeu actif : un temps pour bouger, créer, explorer librement. Parents, institutions, éducateurs : jouons pleinement notre rôle dans l’accompagnement, la sélection et l’encadrement des jeux adaptés à l’âge et aux besoins de chaque enfant.
Valorisons le temps de jeu partagé entre parents et enfants. Libérons ce temps dès aujourd’hui : c’est le plus bel investissement pour une génération plus forte, plus créative, et plus heureuse. 

Pour prolonger la réflexion avec vos élèves, consultez les ateliers sur l’éducation à l’information :  

Primaire
– Thème : La publicité numérique et les réseaux sociaux
Atelier 1 - La personne dans la publicité  
Atelier 2 – L’utilisateur au cœur du numérique

Collège
Thème : La publicité et moi : citoyen à protéger, consommateur à défendre
Atelier 1 – Les questions de société
Atelier 3 – L’image de la personne humaine  

–> Nouveau kit : l’influence marketing et commerciale  

Sources :  

Unicef : pour chaques enfants 

Bibliothèque nationale de Lyon : Les jeux à travers les âges 

Gouvernement du Québec : Importance du jeu pour le développement de l’enfant    

Nathan Actu : La gamification dans l’enseignement ! 

L’independant : Entre avantages pédagogiques et risques de dérives, le difficile équilibre des jeux vidéo sur le bien-être des enfants et des ados